Le Tomahawk, un bolide 100 pourcent québécois !

Mario Dubuc, propriétaire de Super Light Car Inc. et concepteur du Tomahawk, réalise un rêve de jeunesse en nous présentant son kit car. En effet, ce visionnaire originaire de la région de Québec caresse cette idée depuis qu’il est âgé de 16 ans.

C’est en 2006 que l’aventure a réellement débuté. Ces huit dernières années ont servi à l’élaboration d’un châssis ultraléger et d’un design attrayant. Ingénieurs et dessinateurs professionnels ont évidemment été consultés, bien que chaque étape du processus ait été approuvée par le concepteur.

Mais qu’est-ce qu’un kit car ?

C’est un véhicule à assembler soi-même. Le propriétaire doit ajouter les composantes mécaniques et électriques à une structure qui arrive en un morceau, portes installées. Ce genre de projet est très populaire aux Etats-Unis.

Le Tomahawk a la particularité de s’assembler très rapidement. Habituellement, il faut calculer environ 1500 heures pour ajouter à la carrosserie le nécessaire pour faire rouler le véhicule. Cette fois-ci, on a opté pour une simplification du processus. Le dirigeant de la compagnie, Mario Dubuc, nous assure que 250 heures seront suffisantes. « En un hiver, tout peut être terminé! », comme il le mentionne.

Ce qui est particulièrement intéressant, outre le fait que c’est un produit local, demeure sa composition. Le Tomahawk est une auto révolutionnaire fait d’un châssis d’aluminium et d’une carrosserie de fibre de verre, permettant de tirer le maximum de la mécanique choisie. Cette puissance, positionnée au centre du véhicule, favorise un bon équilibre.

Que vous choisissiez un moteur thermique ou électrique, le châssis est bien adapté. D’ailleurs, le Tomahawk 100% électrique était présenté pour la première fois au Salon international de l’auto de Québec. En collaboration avec Gentec et l’Université de Sherbrooke, le constructeur SLC permet d’avoir accès à un bolide vert.

La personnalisation du véhicule est mise de l’avant. Le Tomahawk est disponible en une panoplie de couleurs. Il est à noter qu’aucune peinture n’est utilisée ; seule une couche de gel colore le bolide.

Après avoir ajouté une mécanique, une colonne de direction et des suspensions, il faut penser au circuit électrique. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle l’intérieur est épuré. Cette simplicité laisse tout l’espace au propriétaire pour ajouter les cadrans et équipements désirés.

Vendu à 19 995$ US, le Tomahawk peut être livré en une vingtaine de jours. Juste assez de temps pour vous préparer à vous investir dans ce projet original !

Source : Autoblog Québec